
Mystères de France
Les Crimes






L'affaire Flactif , Tuerie du Grand-Bornand
Localisation: Grand-Bornand, Haute Savoie (74)
Type : Châlet
Historique : L’affaire Flactif, aussi appelée la « tuerie du Grand-Bornand » a eu lieu en 2003 dans le département de la Haute-Savoie. Tout a commencé par la disparition de la famille Flactif, Xavier et Graziella, les parents, ainsi que leurs 3 enfants âgés de 7 à 10 ans. Cette disparition a été remarquée par le beau-fils de Xavier Flactif qui était venu rejoindre la famille pour les vacances. Une enquête a alors été ouverte par le procureur d’Annecy le 21 avril 2003, pour « enlèvements et séquestrations ». Tout d’abord la piste de la fuite à l’étranger a été émise. En effet le père Flactif était un homme d’affaires, promoteur immobilier, avec de nombreuses dettes. Leur véhicule est retrouvé dans le parking de l’aéroport international de Genève. Mais peu après, de nombreuses traces de sang lavées sont retrouvés chez la famille ainsi que dans leur voiture, ainsi qu’une douille d’arme à feu et des résidus de dents dans leur habitation. La piste criminelle est alors soulevée. En juillet 2003, plusieurs trace ADN avec correspondance sont retrouvées : il s’agit de celles de David Hotyat, locataire d'un chalet appartenant aux Flactif, de sa compagne Alexandra Lefebvre, ancienne employée de ménage chez les victimes, ainsi que les ADN d’un autre couple, Stéphane Haremza et son épouse Isabelle. Avant cette découverte et lors de l’enquête, le couple Hotyat avait été interrogé et une haine particulière avait été remarquée envers le couple Flactif, amené sous la forme de reproches et de rumeurs, et critiquant leur mode de vie, ce qui avait attiré l’attention des policiers. Les quatre adultes sont arrêtés en septembre, après une série d’écoute téléphonique afin d’en apprendre plus sur le rôle de chacun dans les différents meurtres. L’ADN de Hotyat ayant été retrouvé sur les lieux de crimes, celui-ci avoue dès ses premières heures de garde à vue et conduit les policiers à l’emplacement des corps, dans les Bois de Thônes à 15 minutes seulement du Grand-Bornand. Sa compagne Alexandra après divers interrogatoires est accusée d’être le cerveau de l’opération. Le crime se serait passé de la façon suivante : Hotyat s’est rendu le 11 avril en après-midi chez les Flactifs pour avoir des explications – le sujet de ces "explications » n’étant pas connu. La discussion ayant mal tournée, Hotyat, armé d’un révolver, mais pensant qu’il ne marchait pas, tire dans la tête de Xavier Flactif. Le coup parti, Hotyat, désemparé, tue également la femme et les enfants de Flactif pour ne pas laisser de témoin, puis transporte les corps dans la forêt de Thônes où il les brûle. Le procès à lieu du 12 juin 2006 au 30 juin 2006 devant la cour d’assises de Haute-Savoie, David Hotyat est alors condamné à perpétuité avec une peine de sûreté de vingt-deux ans. Ses complices eux sont condamnés à quinze ans de réclusion pour Stéphane Haremza, dix pour Alexandra Lefebvre, et sept pour Isabelle Haremza. Le motif de ces crimes serait la jalousie du couple Hotyat et Lefebvre envers la famille Flactif (la réussite de leur vie, le bonheur d’avoir des enfants, la réussite professionnelle pour David Hotyat qui les aurait poussé à une vengeance obessionnelle, mais également d’autres différents d’ordres financiers et immobliers.
Ouvert au public: Location « Chalet des Laurencières », à partir de 2200€ la semaine
Restaurant à proximité : Aux Aravis
Hôtel à proximité : Hôtel le Vermont ***
l'Ogre des Ardennes
Localisation: Château du Sautou, Donchéry (08350, Ardennes)
Type : Château
Historique : Michel Fourniret, surnommé « L’ogre des Ardennes » est né en France le 4 avril 1942. Son histoire relate de dizaines de meurtres et de viols commis sur des jeunes filles en France et en Belgique. Très peu d’informations sont connus sur son enfance. Seulement qu’il a toujours eu un mauvais rapport avec les femmes - soit sa mère, qui aurait commis beaucoup d’adultères, et avec qui de l’inceste a probablement eu lieu – ainsi que sa sœur. Il se marie pour la première fois en 1964, mais sa femme demande le divorce après qu’il soit condamné à de la prison avec sursis pour agression sur mineur. Il se remariera en 1970, mais sa seconde femme décide également d’arrêter ce mariage, Fourniret étant arrêté pour une dizaine d’agressions et de viols sur mineurs en 1984. Son procès a lieu trois ans après, et il est condamné en juin 1987 à sept ans de prisons, dont 3 ont déjà effectuées, et deux avec sursis. Il est libéré en octobre 1987 pour bonne conduite et grâce à ses remises de peine. Durant cette période en prison, il a correspondu avec une femme, Monique Olivier, rencontrée par le biais de l’annonce suivante « prisonnier aimerait correspondre avec personne de tout âge pour oublier solitude ». Ils s’installent ensemble dans l’Yonne à la sortie de Fourniret et se marient en 1989. Michel Fourniret reste très discret dans le village, s’occupant de plusieurs petits travaux au noir. En réalité, dès sa sortie de prison en 1987 jusqu’en 1990, Fourniret commets de multiples enlèvement, viols et meurtres, avec la complicité de sa nouvelle femme. Le couple circule entre les Ardennes et l'Yonne, parcours ponctué de plusieurs viols, meurtres et assassinats, mais ils ne sont jamais soupçonnés. Grâce à la récupération d’un magot de lingots et de pièces d’or – il a été sollicité par un ancien camarade de prison, Hellegouarch, pour récupérer un magot venant d’un braquage, avec la femme de celui-ci. Mais Fourniret en a profité pour tuer la femme de son ancien ami et partir avec le butin –, le couple achète le Château de Sautou à Donchéry dans les Ardennes en 1989. Ils le revendront par la suite en 1991, Hellegouarch étant sur leur trace, et la police commençant à se mêler de l’affaire. Le couple s’installe alors dans un village des Ardennes belges, à Sart-Custinne à une dizaine de kilomètres de la frontière française. C’est en juin 2003 que le nom de Fourniret ressurgit. Il enlève une fillette de 13 ans à la sortie de l’école, mais celle-ci parvient à s’échapper par l’arrière de la fourgonnette blanche de Fourniret. Prise en charge par une automobiliste, ils croisent alors la fourgonnette qui avait fait demi-tour, probablement pour retrouver la jeune fille. L'automobiliste note la plaque d'mmatriculation, permettant l'arrestation de Michel Fourniret. Il a alors 61 ans. Au cours des centaines d’interrogatoires qui ont pu avoir lieu, auprès de Fourniret et de sa femme Monique, le couple craque 1 an après, en juin 2004, et révèle une liste d’assassinat. Une dizaine de jeunes femmes ont été enlevés, violées et tuées. Le couple utilisait souvent la même méthode pour attirer leurs victimes, en leur demandant des renseignements sur les environs puis leur demandant de les y emmener. En la présence d’une femme, les victimes ne craignaient pas leurs interlocuteurs et rendaient tout simplement service. Toutes ont été tuées de manière différentes, étranglements, tuée par balles, coups etc. Les disparitions ne pouvaient donc être reliées entre elles. Après leurs révélations, de nombreux corps ont été retrouvés enterrés dans le domaine du Château de Sautou. Le couple est alors condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Michel Fourniret n’est pas jugé comme malade mentale. En effet, il est reconnu comme responsable de ses actes. Il est décrit par les experts psychiatriques comme « un homme dangereux, obnubilé par le fantasme de la virginité chez ses victimes », c’est pourquoi il choisit des victimes très jeunes. Il n'est pas sujet à des pulsions soudaines et incontrôlables puisque dans l'un des interrogatoires, il reconnaît avoir creusé des trous pour ensevelir ses victimes avant de partir à leur recherche. Dans d'autres cas, comme celui de la petite Élisabeth Brichet, il a été capable d'attendre plusieurs heures la sortie de la fillette qu'l avait repérée. C’est un homme qui sait exactement ce qu’il fait.
Ouvert au public: Oui selon l’Office de Tourisme de Donchéry
Restaurant à proximité : Château de Bazeilles ***
Hôtel à proximité : Le Domaine du Faucon
Désiré Henri Landru "Barbe Bleue"
Localisations : Gambais, rue de l’Eglise département des Yvelines ( 78 )
Vernouillet, villa « The Lodge » Rue Paul-Doumer (78)
Chantilly : maison située à Gouvieux, rue des Frères Segards département de l'Oise (60)
Lieu de son arrestation : 76 rue de Rochechouart, Paris 9 ème
Type : Maisons
Historique : Henri Désiré Landru est un célèbre tueur en série et criminel français. Il fut surnommé « le Barbe- Bleue de Gambais ». Il est né en 1869 à Paris, où il aborde des études d’architecture, et devient en 1889 commis d’architecte. La même année il ment pour séduire sa cousine Marie-Catherine Rémy, prétendant travailler dans son cabinet d'architecte en tant que technicien. Il l'épouse le 7 octobre 1893, et ils auront par la suite 4 enfants. Tout d’abord Landru est connu par ses escroqueries. Entre 1893 et 1900, il met en place de multiples fraudes, pratique une dizaine de métiers et change 15 fois d’employeur. Son intention première était de faire fortune pour couvrir les dettes de sa famille après la naissance de ses 4 enfants, mais son état dérive très vite à un sentiment de déréliction mythomaniaque. Allant d'escroquerie en escroquerie, dissimulé sous de faux noms, il collectionne les condamnations à des peines d'amende et de prison, mais, après une tentative de suicide dans sa geôle, il parvient à sortir de détention grâce aux expertises de médecins psychiatres qui le déclarent dans « un état mental maladif qui, sans être de la folie, n'est plus du moins l'état normal ». Après une nouvelle escroquerie en 1914, Landru prend la fuite. C’est au cours de cette année qu’il s’est transformé en assassin. Toujours dans le but d’escroquer et de se procurer de l’argent, sa nouvelle intention est de séduire des femmes seules possédant quelques économies et menant une vie isolée de leur entourage. Il profite de la Première Guerre Mondiale et de la solitude de ses femmes veuves ne souhaitant pas rester en deuil, et publie des annonces dans les journaux, se faisant passer également pour un homme veuf, disposant d'une certaine aisance. Il fait croire à ses victimes au mariage, puis leur fait signer des procurations lui permettant ensuite de faire main basse sur leurs comptes bancaires. Par la suite il les invite à séjourner brièvement dans une villa isolée, d'abord à Chantilly, puis à Vernouillet, et enfin à Gambais. C’est dans toutes ses villas que Barbe Bleue assassina toutes ses femmes, puis a fait disparaître leurs corps. Les proches des victimes n’ayant plus de nouvelles en ont fait part au Maire de Gambais, car toutes les femmes étaient censées s’être installées dans cette ville, avec un nouveau mari. Toutes les demandes étant similaire, le Marie de Gambais met en contact les différentes familles et tous se rendent compte que les maris ne sont qu’une et même personne. L’enquête avançant alors très lentement, une des amies d’une femme disparue reconnaît Landru à Paris, aux bras d’une autre femme, et alerte alors la police. Landru ayant fait des achats dans les magasins de Paris, se faisant appelé à ce moment « Lucien Guillet », la police à la chance d’avoir une adresse, et procède à une arrestation à son domicile le 12 avril 1919. Après l’enquête, les différentes perquisitions, les analyses de documents, c’est au total 283 femmes qui sont entrées en contact avec Henri Désiré Landu, et 11 qui ont été assassinées. Barbe Bleue a utilisé plus de 90 fausses identités. Il possédait un carnet dans lequel il reportait le nom de ses victimes, mais aussi la date et l’heure du crime. L'un des éléments les plus accablants est fourni par des reçus de billets de train : Landru achetait, lors de ses déplacements en train à Vernouillet ou Gambais, un aller-retour (pour lui) et un aller simple (pour la fiancée). Dans les villas qu’ils louaient ont été retrouvés des débris supposé shumains dans des tas de cendres dans la cheminée et dans la cuisinière. On trouve également des agrafes, des épingles, des morceaux de corset, des boutons en partie brûlés. En tout, la police retrouve 4,176 kg de débris d'os calcinés, dont 1,5 kg provenant de corps humains, ainsi que 47 dents ou fragments de dents. Le médecin légiste annonce à la presse que ces os correspondent à trois têtes, cinq pieds et six mains. Les victimes étaient découpées et les corps (tronc, jambes, bras) étaient soit enterrés dans des bois, soit jetés dans des étangs tandis que les têtes, mains et pieds étaient incinérés (vraisemblablement dans la cuisinière de la villa). Landru est condamné en 1919 de meurtre. Son procès à lieu deux ans plus tard en 1921 à Versailles. Pendant toute la durée du procès, Barbe Bleue se dit innocent des meurtres mais avoue avoir escroqué et volé ces femmes. Il est très provoquant, voir insolant lors de son procès. Il sera finalement condamné à mort, et guillotiné le 25 février 1922.
Ouvert au public : Non
Restaurants à proximité :
Gambais : Le Relais du Château
Vernouillet : La Cabriole
Chantilly : Le Bouchon Gourmand
Hôtels à proximité :
Gambais : la Maison d’hôte de Saint-Léger
Vernouillet : Hôtel L’Esturgeon ****
Chantilly : BW Hôtel du Parc ****